lundi 26 décembre 2011

Pennettes crémeuses au fromage et à l'estragon


Vous savez déjà tout le bien que je pense du macaroni au fromage, mais assurément pas tout le bien que je pense de cette recette en particulier: crémeuse (archi-crémeuse), fromagée (archi-fromagée), savoureuse (archi-savoureuse), punchée... Il s'agit du macaroni au fromage parfait pour les gens qui aiment la version coulante et moelleuse que l'on obtient lorsqu'on mélange des pâtes cuites al dente à la perfection à une sauce au fromage soigneusement préparée, sans passer le tout au four après. Ici, on a utilisé un fromage assez commun, un cheddar fort tout ce qu'il y a de plus ordinaire, mais l'estragon ajoute à l'ensemble un parfum inusité et différent. N'hésitez pas à jouer avec les saveurs; cette recette est peut-être juste un canevas pour inventer votre repas réconfort par excellence.


Ce qu'il vous faut:

- 1 boîte de pennettes ou autre petites pâtes courtes
- 2 cuillère à soupe de beurre
- 2 cuillère à soupe d'huile d'olive
- 4 cuillère à soupe de farine
- 2 tasses de lait
- 3/4 de tasse de crème à café 10% (ou crème à cuisson 15%)
- 1 cuillère à thé de moutarde sèche
- 1 cuillère à soupe de sauce piquante (j'ai utilisé de la Sriracha, mais n'importe quelle sauce ferait l'affaire)
- 2 cuillères à soupe d'estragon frais, finement émincé
- 1/2 tasse de paprika hongrois piquant (idéalement)
- 1 tasse de parmesan
- 3 tasses de cheddar fort


Modus:
  • Porter une grande casserole d'eau à ébullition et ajouter deux cuillères à soupe de sel. Cuire les pâtes jusqu'à ce qu'elles soient al dente (retirer une à deux minutes au temps de cuisson écrit sur l'emballage). Égoutter et réserver.
  • Pendant ce temps, dans une casserole à fond épais, faire fondre le beurre et l'huile jusqu'à ce que le beurre devienne mousseux. Saupoudrer la farine, touiller pour bien enrober de beurre et cuire de deux à trois minutes à feu moyen, en évitant de colorer la farine. Ajouter la moutarde sèche, le paprika, la sauce piquante, la moitié de l'estragon frais, mélanger, puis incorporer le lait et la crème en fouettant sans arrêt.
  • Lorsque le mélange est homogène, continuer de chauffer à feu moyen jusqu'à ce que la béchamel épaississe et qu'elle commence à bouillonner. Rectifier l'assaisonnement en salant et poivrant au goût.
  • Retirer la sauce du feu et ajouter le fromage, poignée par poignée, en fouettant continuellement. Lorsque le fromage est bien fondu, verser la sauce sur les pâtes en touiller pour enrober.
  • Servir et parsemer du reste de l'estragon frais et de paprika. Dégustez !


mercredi 21 décembre 2011

Tofu grillé à la Sriracha


Avertissement: cette recette n'est pas pour les gens aux papilles gustatives sensibles !

L'intitulé devrait en dire long sur le caractère épicé et punché de ces cubes de tofu grillés ! Pour Chéri et moi qui avons un palais d'acier, c'était une façon remarquable de varier nos façons plus traditionnelles d'apprêter le tofu. Assez curieusement, le tofu absorbe merveilleusement bien les saveurs de la marinade, et une fois passés sur le grill, leur goût est plutôt équilibré. Pour quelqu'un qui adore la sauce piquante comme moi, la Sriracha n'est pas juste un espèce de décapant buccal, c'est un ensemble de saveurs variées: fruitée, vinaigrée, salée, épicée... On retrouve chacun de ces éléments dans cette recette de tofu, et le résultat est surprenant. En prime, ça prend à peu près 20 minutes à mettre en place !

J'ai servi avec une sauce au chili doux pour tremper, mais le tofu est aussi très bon tout nu. Suffit de le faire mariner longtemps. ;)


Ce qu'il vous faut:

- 1/2 tasse de Sriracha
- 3 oignons verts, émincés
- 2 gousses d'ail, grossièrement émincées
- 1 cuillère à soupe de graines de sésame
- 1 cuillère à soupe de sauce soja
- 1 cuillère à soupe de shiro miso
- 1 cuillère à thé d'huile de sésame grillé

- 1 paquet de tofu extra-ferme, épogné et coupé en cubes

Modus:
  • Préparer la marinade au moins 24h à l'avance. Passer tous les ingrédients au mélangeur avec une à deux cuillères à soupe d'eau jusqu'à l'obtention d'une purée lisse. Déposer la marinade et les cubes de tofu dans un grand plat de plastique, touiller pour enrober et laisser reposer au frigo durant au moins 24h.
  • Lorsque le tofu est prêt à cuire, préchauffer le grill (j'ai pris mon grill d'intérieur, mais le barbecue ferait très bien l'affaire, et même une poêle striée en fonte) à feu vif. Badigeonner d'un peu d'huile puis cuire les cubes de tofu environ 8 minutes de chaque côté, jusqu'à ce que des marques de cuisson apparaissent et que la surface devienne ferme et croustillante.
  • Servir immédiatement avec du riz basmati brun et des légumes sautés.

Croquette de quinoa à la citrouille et au cheddar fort


J'aime beaucoup les boulettes et les croquettes en tout genre, d'abord parce que c'est facile à préparer et à servir, mais surtout parce que cette façon de préparer les aliments transforment tout ce qui est un peu ordinaire en un petit tas de saveurs enrobé d'une belle croûte dorée et croustillante qui craque sous la dent. Et ça, c'est toujours un succès pour moi ! Quand ça explose dans la bouche et que les flaveurs se répandent partout dans mon palais grâce à la magie de la rétroolfaction, je suis heureuse.

J'ai improvisé cette recette en sachant que je voulais des croquettes de quinoa, mais en ne sachant pas trop comment j'allais m'y prendre. J'ai finalement combiné un peu de tout ce qu'il me restait au frigo, et je suis arrivée à cette recette salée, épicée, réconfortante comme tout. À essayer le plus rapidement possible.


Ce qu'il vous faut:

- 2 tasses de quinoa cuit (85 à 100g de quinoa sec)
- 1/2 tasse de purée de citrouille, maison ou du commerce
- 2/3 de tasse de panko de blé entier (si vous n'en trouvez pas, utilisez le panko ordinaire, sans problème)
- 1/3 de tasse de chapelure fine (j'ai pris celle épicée, mais vous utilisez celle que vous avez sous la main)
- 1 tasse de cheddar fort, râpé (pour les soirs de semaine, j'utilise toujours le Cracker Barrel fait avec du lait 2%, mais vous pouvez prendre votre fromage préféré)
- 1 oeuf
- 1 cuillère à thé d'herbes salées
- 1 cuillère à thé de harissa ou de sambal oelek
- Poivre du moulin


Modus:
  • Préchauffer le four à 425.
  • Dans un cul-de-poule, combiner le quinoa, la purée de citrouille, le panko, le cheddar, l'oeuf, les herbes salées, la harissa et le poivre. Touiller pour bien mélanger.
  • Selon la consistance du mélange, ajouter la chapelure épicée en partie ou en totalité. L'appareil doit être assez épais pour se tenir quand on le façonne, mais il n'a pas besoin d'être ferme.
  • Goûtez le mélange et rectifier l'assaisonnement.
  • Avec les mains humides, formez des croquettes de la taille d'un couvercle de pot de mayonnaise environ (donne 12 à 15 croquettes) et déposez-les sur une plaque préalablement huilée.
  • Enfourner et cuire 8 à 10 minutes d'un côté puis retournez les croquettes. Poursuivre la cuisson jusqu'à ce qu'elles soient dorées des deux côtés, environ 5 minutes.
  • Servir avec une sauce d'accompagnement (ici, un coulis de poivrons rouges rôtis, mais ça pourrait être un aïoli tout simple) et des légumes verts sautés.

lundi 12 décembre 2011

Un dernier Facebook Live cette saison


Vous vous rappelez de ce projet de WebTV dont je vous ai parlé au début du mois d'Octobre ? Nous donnerons le coup d'envoi au dernier épisode de la saison demain, à 19h, sur la page Facebook de Métro. Cette fois-ci, les chefs invités, Jean-Michel Riverin de l'Académie Culinaire (que vous connaissez grâce à sa participation à l'émission Qu'est-ce qui mijote), et la très connue Sœur Angèle, seront là pour vous donner des trucs pour vos réceptions durant le temps des fêtes. La soirée sera animée par Katerine-Lune Rollet et vous pourrez bien sûr poser vos questions en temps réel grâce à l'outil de clavardage sur la page Facebook de la WebTV Métro.

Comme d'habitude, si vous souhaitez avoir un coup d'oeil sur les coulisses de ce tournage, ainsi que mes commentaires en direct du plateau, vous pouvez me suivre (ainsi que tous les autres blogueurs présents) sur Twitter grâce au mot-clic #webtvmetro.

Ne manquez pas ça ! On vous réserve de belles surprises...

jeudi 8 décembre 2011

Pan Bagnat de luxe au thon germon grillé


J'adore la cuisine méditerranéenne ! Les tomates, les olives, les artichauts, les figues bien mûres, les légumineuses, les fruits de mer... Je trouve que la Méditerranée regorge de saveurs simples et fantastiques et de combinaisons alimentaires goûteuses, riches et fraîches qui sont toujours les bienvenues à ma table. Cela étant, évidemment, qui dit cuisine méditerranéenne dit aussi poissons, et en tant que flexitarienne aguérie, manger du poisson est devenu une sorte de sport extrême: quels poissons sont à privilégier quand on souhaite manger de façon éthique ? Où acheter ces mêmes poissons ? Quels restaurants respectent les choix de Ocean Wise en matière de pêche durable ? Pas facile de s'y retrouver !

J'essaie en général de poser toutes les questions nécessaires quand je vais au restaurant et que je choisis du poisson ou des fruits de mer, mais je trouve que le personnel affecté au service n'est pas toujours celui qui est le plus au courant quand on parle de ces délicats enjeux. Une chose qui me facilite la vie, par exemple, ce sont les commerces qui s'affichent clairement comme étant responsables en matière de pêche durable. C'est le cas, par exemple, du restaurant St-Urbain, qui a été le premier restaurant montréalais à satisfaire les exigences de Ocean Wise. Depuis l'année dernière, c'est aussi le cas de Métro, mon épicier du coin, qui a retiré de ses tablettes sept espèces menacées pour les remplacer par une alternative durable selon les critères de Ocean Wise et SeaFood Watch. Parmi ces espèces, notons le thon rouge et le requin, l'unes des pires victimes de nos mers.

C'est pour ça que quand je vois du thon en spécial chez Métro (car oui, ça arrive à l'occasion !), je sais qu'il ne s'agit pas de thon rouge mais bien de thon germon (ou yellowfin), qui est pêché à la palangre dans l'océan pacifique. Et une longe de thon germon, bien grasse et fraîche, c'est l'occasion où jamais pour se faire un snack de la mort: un pan bagnat de luxe, où on remplace le thon en boîte par du thon grillé très saignant, et on ajoute de la roquette, du parmesan et du bacon pour un sandwich pleine saveur.

Et de la mayonnaise à la tapenade d'olives noires.

Sans blague. ;)


Ce qu'il vous faut:

- 2 pains ciabatta aux olives, ouverts en deux et badigeonnés d'huile d'olive
- 4 tranches de bacon épaisses
- 1 tomate, tranchée
- 1 demi oignon rouge, finement émincé
- 2 tranches de longe de thon germon d'environ 135 grammes chacune, au moins 2cm d'épaisseur
- 2 grosses poignées de bébé roquette
- Quelques copeaux de parmesan
- 3 cuillères à table de mayonnaise allégée
- 2 cuillères à table de tapenade d'olives noires
- Tabasco
- Jus de citron et huile d'olive
- Sel et poivre du moulin

Modus:
  • Préchauffer le four à 425, puis préchauffer le barbecue, le gril d'intérieur ou une poêle striée pour faire griller le thon.
  • Badigeonner le pain d'huile d'olive et faire griller au four jusqu'à ce qu'il soit doré sans être trop croustillant. Sortir du four et réserver.
  • Faire cuire le bacon dans une poêle à feu doux, jusqu'à ce qu'il soit coloré et qu'il commence à croustiller. Égoutter sur du papier absorbant et réserver.
  • Badigeonner le thon d'huile d'olive et frotter avec du poivre du moulin et de le fleur de sel. Faire griller sur un gril préchauffer environ une minute de chaque côté, pour qu'il soit bien saisit mais que l'intérieur demeure saignant. Réserver.
  • Mélanger la mayonnaise avec la tapenade. Poivrer et ajouter un peu de tabasco au goût.
  • Dresser la roquette avec un filet d'huile et un filet de citron. Touiller pour mélanger.
  • Monter les sandwiches: tartiner le pain de mayonnaise à la tapenade et déposer le bacon croustillant dessus. Ajouter les tranches de tomates, saler et poivrer, puis parsemer de lanières d'oignon rouge. Poser les pavés de thon grillé sur le tout et garnir de la roquette dressée. Coiffer des copeaux de parmesan et refermer avec l'autre moitié du pain tartiné de mayonnaise à la tapenade d'olives noires.
  • Ouvrir grand et déguster !

mercredi 30 novembre 2011

Bibliothèque gourmande: Amuse-gueules autour du monde


Le 10 novembre dernier, sous une pluie battante, je me suis rendue dans un endroit mythique et mystérieux de Montréal, niché en plein cœur du quartier Hochelaga-Maisonneuve. Et même si le Bain Mathieu (parce que c'est de cet endroit dont je parle) étais, jadis, l'une des choses que j'aime le plus au monde (c'est-à-dire, une piscine), et que mes pieds étaient détrempés (qui, sérieusement, porte des ballerines en plein orage automnal, dites-le moi, einh ?), je n'y étais pas pour faire trempette mais bien pour assister au lancement du dernier livre d'Antoine Sicotte: Amuse-gueules autour du monde, une collection de petites entrées à picosser entre amis autour d'un bon verre de vin... ou d'un cocktail !

Sérieusement, je suis vraiment une fille d'apéro. Depuis quelques temps, quand je reçois, je ne me casse même plus la tête à faire une entrée digne de ce nom. Je mets un plateau au centre de la table avec des olives, de la rosette de Lyon (j'adore la rosette de Lyon aux noisettes !), des noix... et quelques petites bouchées inspirées du moment: tartare de poisson bien relevé, crostini au pesto avec mozzarella di buffala et roquette bien citronnée, toasts à l'ail, au fromage et aux anchois... N'importe quoi qui se manque avec les doigts et qui est un peu salé et croustillant (si vous ne connaissiez pas encore ma relation de dépendance au crounch, je me confesse: je suis dépendante au crounch). Je trouve ça plus relaxant que de faire un service assis, et ça me laisse le temps de jaser en finissant la préparation de ce qui va suivre.

Quand j'ai pu interroger Antoine au sujet de son inspiration pour ce livre (je sais, je sais, cette phrase servait uniquement à vous faire mourir de jalousie, mesdames), il m'a confié qu'il avait plutôt la même vision que moi à ce propos: il adore prendre un verre avec ses amis et ce genre de rassemblement impromptu, qui se fait, chez lui, à toute heure de la journée, s'accompagne parfaitement de petites bouchées qui se préparent aussi simplement. Le fait qu'il ait choisi de les rassembler par pays, pour lui, était une suite logique de ses inspirations, qu'il a glané au cours de ses voyages partout dans le monde. Le livre acquiert de cette organisation une cohésion qui aurait pu être difficile à obtenir autrement; Espagne, France, Italie, Asie, Pays Basque... c'est un véritable voyage culinaire et gustatif qui vous attend !

Comme ici, c'est surtout Chéri qui est fan du Cuisinier Rebelle (et oui... je ne sais pas si je devrais m'en inquiéter, mais je le surprend parfois à écouter l'émission en cachette!), j'ai aussi demandé à Antoine s'il était conscient de ce public un peu inusité quand il écrivait. Il m'a révélé que ce n'était pas vraiment le genre de chose auxquelles il pensait en concevant des recettes: chez lui, les idées culinaires se nourrissent de chacune de ses passions, comme la musique, la photo, l'art urbain (d'ailleurs, saviez-vous qu'il a lui-même fait toutes les photos de son livre ?!), et c'est vraiment cette ébullition qui l'inspire. Par contre, le fait qu'il réussisse à intéresser les gars à la cuisine n'est pas vraiment surprenant: les recettes de Amuse-gueules autour du monde ont quelque chose de brut, pas compliqué et punché qui ont tout pour plaire à ces messieurs qui s'adonnent une fois de temps en temps à la cuisine.

De mon côté, je ne suis pas en reste. Il y a tout un tas de recettes qui me sont tombées dans l’œil, le tartare gaulois au premier chef (un sublime tartare de veau aux noisettes... vous connaissez mon amour pour le cru !). J'ai eu aussi un petit coup de foudre pour les boulettes d'agneau piquantes, le canard express à la Chengdu (imaginez: du canard confit défait en bouchées qui, frit, et accompagné d'une petite sauce citronnée), les canapés à la provençal, qui combinent deux des choses que j'aime le plus au monde, soit les olives et les anchois et la terrine de foies de poulet au calvados. Mais la recette que je vais vraiment m'empresser d'essayer, c'est assurément les pogos cre-gin-cor: des crevettes assaisonnées tout en fraîcheur, enfilées sur un bâton et délicatement frites. Tu parles d'une recette qui fera assurément partie de mon buffet du jour de l'an ! :)

Points forts: le design du livre et la facture de grande qualité (une caractéristique que j'adore chez tous les livres Éditions Cardinal !), les photos alléchantes et les portraits urbains, la variété des recettes et le fait que la liste d'ingrédients soit souvent réduite au plus simple pour qu'elles soient accessibles pour tout le monde. La cuisine pas compliquée du Cuisinier Rebelle est vraiment parfaite pour recevoir sans se casser la tête.

Bémols: Certaines recettes en noir sur fond rouge sont un peu plus dures à lire (bien quoi, on chipote !). C'est pas mal ça... ;)

Le Cuisiner Rebelle: Amuses-gueules autour du monde
Antoine Sicotte
Les Éditions Cardinal
Prix de détail suggéré: 34,95$

dimanche 20 novembre 2011

Pad See Ew


Quand je suis allée en vacances chez mes grands-parents cet automne, j'ai emporté dans ma valise un petit livre divertissant, Man With A Pan, qui explorait le lien que les hommes entretiennent avec la cuisine, en donnant la parole à des professionnels de l'écriture (écrivains, journalistes, scénaristes, etc.) et à des monsieurs-tout-le-monde, pour qu'ils expliquent en quelques pages le rapport qu'ils ont avec le fait de faire à manger... ou non.

L'un des récits de Man With A Pan qui m'a le plus marquée est celui de Mark Bittman, ce chroniqueur du New York Times qui est devenu l'un des pilliers du flexitarisme américain en montrant à ses lecteurs que tout le monde a le pouvoir de manger un peu moins de viande en faisant des gestes simples et en apprivoisant la cuisine végétarienne. Mais ce n'est pas ce dont parle Bittman dans Finding Myself In The Kitchen. Non. Ce dont il parle, c'est l'évolution naturelle que suit un cuisinier quand il commence à s'intéresser à la nourriture et à pratiquer la cuisine. Ce parcours, selon Bittman, se fait en quatre étapes. La première, c'est de décider de cuisiner quelque chose, de trouver une recette, et de la suivre fidèlement. La deuxième, c'est de décider de cuisiner quelque chose, de trouver quelques recettes et de synthétiser le meilleur de chacune d'entre elles pour arriver à une version personnelle qui correspond à nos goûts et à nos préférences. La troisième, c'est de décider de cuisiner quelque chose, de chercher à en comprendre les origines, d'essayer de trouver les influences de ce plat et de modifier certaines choses en fonction de notre bagage culinaire. Bittman précise que c'est à ce moment de notre évolution culinaire que nous apportons des livres de cuisine au lit pour s'inspirer et apprendre (une remarque qui m'indique que je dois être les deux pieds dans cette phase). La dernière étape, finalement, est celle où le cuisinier arrive à maturité, quand il n'a plus vraiment besoin d'une recette pour cuisiner quelque chose, et qu'une simple idée devrait lui suffire pour mener un repas à terme.

Je pense que selon notre degré de familiarité et de compétence avec certaines cuisines, nous naviguons entre ces différentes étapes, et il nous arrive de passer de l'une à l'autre assez souvent avant d'atteindre la dernière. Donc, quand j'ai eu une grosse rage de Pad See Ew, ce sauté de vermicelles de riz au basilic thaï qui est merveilleusement parfumé et savoureux, je me suis mise à compulser les Internets pour trouver LA recette qui me semblait la plus intéressante. Or, aucune ne me satisfaisait pleinement, et je me suis mise à prendre un peu à droite et à gauche pour arriver à cette recette que j'ai trouvé fantastique. Ici, j'ai choisi le tofu comme source de protéines, mais vous pourriez utiliser du poulet ou du porc. Le tofu, par contre, a une texture tellement moelleuse qu'il s'accorde parfaitement avec ce plat.


Ce qu'il vous faut:

- 1 paquet de tofu extra-ferme La Soyarie
- 2 à 3 cuillères à soupe de sauce aux huîtres
- 1 cuillère à soupe de sauce de poisson
- 1 cuillère à thé d'huile de sésame

- 1 botte d'environ 1 1/2 lb de brocoli chinois (Gai Lan), les feuilles séparées des tiges
- 3 oignons verts, finement émincés, le blanc et le vert séparés
- 3 gousses d'ail, grossièrement hachées
- 3 cuillère à soupe de Kecap Manis ou de sauce soja épaisse et foncée
- 1 à 2 cuillère à soupe de sauce de poisson
- 1 cuillère à soupe de sambal oelek (ou un peu moins, au goût)
- 1 1/2 tasse de feuilles de basilic thaï (un bouquet complet, effeuillé)
- 1 paquet d'environ 300g de vermicelles de riz larges, fraîches, ou la moitié d'un paquet de vermicelles de riz larges, sèches, cuites selon les instructions du fabricant


Modus:
  • Couper le tofu en cubes. Mélanger les ingrédients de la marinade et combiner. Laisser reposer au réfrigérateur durant environ six heures, ou plus, au goût.
  • Préparer le gai lan en séparant les feuilles des tiges. Mettre les feuilles dans une essoreuse à salade, laver et sécher puis couper en morceaux. Enlever environ 1 centimètre à la base des tiges, puis les peler, comme on le ferait avec des asperges. Couper en tranches diagonales d'environ 1cm d'épaisseur. Réserver.
  • Lorsque le tofu est prêt, badigeonner une poêle d'un peu d'huile d'olive et chauffer à feu moyen-vif. Cuire le tofu d'un côté jusqu'à ce qu'il soit bien doré et croustillant, puis le retourner. Cuire encore 2 à 3 minutes sans touiller, pour obtenir une deuxième face croustillante, puis cuire en remuant sans arrêt durant environ trois autres minutes. Retirer le tofu de la poêle et réserver.
  • Dans un wok, chauffer une cuillère à soupe d'huile d'olive et faire sauter les tiges de gai lan jusqu'à ce qu'elles commencent à s'attendrir, tout en demeurant légèrement croquantes, six à sept minutes. Incorporer le blanc des oignons verts, l'ail et les feuilles de gai lan, arroser d'un peu de sauce de poisson et sauter jusqu'à ce que les feuilles flétrissent, environ 1 minute.
  • Pendant ce temps, prendre les nouilles fraîches et verser de l'eau bouillante dessus. Remuer pour séparer les nouilles et égoutter immédiatement. Réserver.
  • Lorsque le gai lan est prêt, incorporer dans le wok la sauce soja, le sambal, et encore un peu de sauce de poisson, au goût. Ajouter les vermicelles et le tofu réservé, et touiller pour bien enrober le tout. Retirer du feu et ajouter les feuilles de basilic thaï et le vert des oignons verts. Touiller à nouveau pour faire flétrir le basilic et poivrer au goût. Servir immédiatement.

samedi 19 novembre 2011

Poêlée de champignons sauvages à la crème d'ail, croûte au Chant du Coq


La semaine dernière, Chéri et moi fêtions notre cinquième anniversaire de vie commune. C'est long, cinq ans, quand ça représente le cinquième de notre vie, mais c'est court, en même temps, quand on pense à quel point le temps passe vite ! Pendant ces cinq années, j'ai déménagé trois fois, j'ai occupé quatre emplois différents, j'ai terminé un bac et une maîtrise, je suis allée deux fois en République Dominicaine, j'ai dû faire à peu près quatorze otites et deux grippes intestinales, j'ai été m'asseoir sept fois sur les bancs 8 et 9 de la rangée A du Centre Bell pour encourager nos Glorieux, j'ai acheté une douzaine de paires de jeans, le plus beau mélangeur en acier inoxidable au monde et au moins quelques dizaines de nouveaux livres de recettes. Quelques dizaines qui recèlent à eux tous des milliers de recettes alléchantes, copieuses, savoureuses, intrigantes et inusitées.

Des milliers de recettes, et pourtant, quand je cherche quelque chose de vraiment précis, comme la meilleure recette de salade de papaye verte au monde, ou la meilleure façon de confire un canard, je repousse mes livres et je me tourne vers Malorie (Chipeuse, du blogue Il faut jouer avec la nourriture, dont je vous avais déjà parlé ici), dont les conseils précieux m'ont guidé dans plein de découvertes et d'expérimentations, notamment dans ma découverte des huîtres et du foie gras, deux aliments maintenant adorés qui figuraient bien sûr au menu de notre souper festif à Chéri et moi.

Alors évidemment, il y a quelques semaines, quand je me suis mise à mijoter des idées de menu pour notre anniversaire conjugal, Malorie est la première personne que j'ai pensé à contacter. Ses courriels débordants de bonnes idées toutes plus raffinées les unes que les autres (j'ai encore un peu de regret quand je pense au carpaccio de cerf aux copeaux de truffes que je n'ai pas fait mais qui a failli être notre entrée !), elle a vite fait d'aiguiser ma curiosité avec cinq petits mots: champignons à la crème d'ail.

Champignons.

Crème.

Ail.

Sérieusement, qui peut douter de ce parfait mélange ?

Je me suis donc empressée de demander cette recette à Malorie, et je vous la présente ici avec ma petite variation encore plus décadente: une belle croûte de pain de campagne aux grains entiers (on a pris du pain Montignac Intégral, bien brun et corsé), grillée et... gratinée. C'est si bon, si riche, une vraie recette pour laquelle je pourrais me damner.


Ce qu'il vous faut (pour 2 entrées, mais vous pourriez utiliser des petits croûtons pour faire des portions "apéro"):

- 2 tranches de pain intégral, badigeonnées d'huile d'olive et légèrement grillées
- 2 tranches de fromage Chant du Coq (disponible au Marché des Saveurs, le Chant du Coq est un fromage crémeux et fondant avec des notes assez relevées d'herbes et de beurre. S'il n'est pas disponible, remplacez par du Alfred Fermier, du 1608 ou par du raclette au lait cru)
- 250 grammes de champignons sauvages (ici, des chanterelles et des chanterelles tubulaires, parce que la famille des chanterelles a-do-re le fromage, la crème et l'ail. Comme la saison des cueilleurs de champignons achève, vous pouvez utiliser des champignons de culture comme des pleurotes, des cremini et des shiitake)
- 2/3 de tasse de crème 35%
- 6 à 8 grosses gousses d'ail, pelées
- Persil plat, haché
- Sel et poivre, au goût


Modus:
  • Dans une petite casserole, déposer les gousses d'ail et verser la crème dessus. Chauffer à feu moyen jusqu'à ce qu'il y ait un frémissement, puis réduire le feu et cuire jusqu'à ce que les gousses d'ail soient très tendres et que la crème ait réduit au moins de moitié (même un peu plus).
  • Lorsque les gousses sont cuites, saler et verser le tout dans le mélangeur. Mixer jusqu'à l'obtention d'une crème lisse et épaisse (la texture sera un peu comme une mayonnaise détendue). Mettre dans une ramequin et réserver.
  • Dans une poêle, à feu moyen-vif, saisir les champignons (si vous en avez de différentes grosseur/texture, assurez-vous de donner une ou deux minutes de cuisson de plus à ceux qui sont plus gros/plus fermes) dans environ 1 1/2 cuillère à soupe d'huile d'olive (ajouter une noix de beurre pour le goût) durant environ deux minutes. Diminuer ensuite à feu moyen et poursuivre la cuisson jusqu'à ce que les champignons soient bien dorés, cinq à six minutes (selon la grosseur des champignons). Saler et poivrer au goût.
  • Ajouter une bonne quantité de crème d'ail (2 à 3 cuillères à soupe) dans la poêlonne et touiller pour enrober. Incorporer les feuilles de persil.
  • Pendant ce temps, griller au four les tranches de pain badigeonnées d'huile. Lorsque le dessous est doré, retourner et poser les tranches de Chant du Coq sur le pain. Cuire jusqu'à ce que le fromage soit fondu et légèrement grillé, mais encore blanc.
  • Sortir les croûtes au Chant du Coq du four et couvrir chaque tranche de la moitié des champignons à la crème d'ail. Déposer une petite cuillère à thé de crème d'ail sur chaque crostinis.
  • Dégustez immédiatement, avec beaucoup de plaisir... ;)

dimanche 13 novembre 2011

La plus simple des soupes à la citrouille


J'aime tellement la citrouille ! Je me retiens d'en manger toute l'année pour que mes recettes citrouillées revêtent un caractère spécial et automnal, mais je pourrais certainement en manger toutes les semaines. Tous les jours. Plusieurs fois par jour. Et contrairement à la plupart des amateurs de citrouille que je connais, je préfère la citrouille dans les déclinaisons salées: pâtes, sauces, soupes, pudding au pain salé, biscuits au babeurre et gravy... Je ne peux rien imaginer qui ne serait pas meilleur avec un peu de purée de citrouille.

Cette recette a comblé l'une de mes plus impulsives envie de citrouille, et elle l'a fait merveilleusement bien, en me réchauffant le cœur. La soupe prend environ quinze minutes à mitonner, elle est parfumée et épicée, et très nourrissante. À essayer absolument, si, comme moi, vous êtes obsédés par les cucurbitacées.


Ce qu'il vous faut:

- 1 1/2 tasse de purée de citrouille, maison ou du commerce
- 1 boîte de lait de coco léger
- 2 tasse de bouillon de légumes
- 2 cuillères à thé comble de cari rouge thaï
- 1 cuillère à soupe d'huile d'arachides
- 1 filet d'huile de sésame

Modus:
  • Dans une grande casserole, faire chauffer l'huile d'arachides à feu moyen-vif. Ajouter la pâte de cari rouge et cuire durant environ une minute, pour éviter qu'elle ne soit acide.
  • Verser le bouillon sur le cari et incorporer la purée de citrouille. Touiller et porter à ébullition.
  • Baisser le feu et incorporer le lait de coco. Laisser mijoter à feu doux jusqu'à ce que la soupe ait la consistance voulue, environ 10 minutes.
  • Servir et garnir d'un peu d'huile de sésame et de crème.

lundi 7 novembre 2011

Soupe rustique à la tomate, aux pois chiches et au pain grillé


Je sais, je sais: j'ai relativement laissé mon blogue à l'abandon depuis deux semaines. Ce n'est pas que je ne cuisine plus, c'est que ces temps-ci, je refais beaucoup de recettes pour les tester et les standardiser pour un projet que je mijote depuis quelques temps. En plus, je participe à une sorte de défi avec Chéri, défi qui couronnera celui de nous deux qui perdra dix livres le plus rapidement (rassurez-vous, je suis quatre livres en avance, niak !). Cela étant, pour arriver à nos fins, nous avons un peu changé notre alimentation, et les nouvelles recettes que j'expérimente ne sont pas vraiment presque végé: elles sont pleines de dinde hachée, de filet de porc et d'autres coupes de viandes maigres et protéinées, ce qui fait que j'hésite un peu à vous les partager, vu le caractère particulier de ce blogue.

Néanmoins, j'ai encore quelques recettes dans mon sac à malices, recettes qui s'accordent drôlement avec les temps froids qui s'annoncent. Celle-ci est adaptée d'une recette de Yotam Ottolenghi, et elle a quelque chose d'incroyablement rustique et réconfortant. Garnie de pain grillé et parsemée de fromage, elle est un repas complet en soi. Parfait pour les soirées où on n'a pas envie de cuisiner un repas trop complexe.


Ce qu'il vous faut:

- 1 oignon ou 1 poireau, émincé
- 1 fenouil, finement émincé en lanières
- 3 carottes, coupées en fines rondelles ou en petits dés
- 5 branches de céleri (avec les feuilles !), finement émincées
- 2 boîtes de tomates broyées
- 2 petites boîtes de pois chiches, rincées et égouttées (environ 2 tasses)
- 1 cuillère à thé d'origan séché
- 1 cuillère à thé de thym séché (ou frais, si vous en avez)
- 2 cuillères à soupe de vinaigre balsamique
- 8 tasses de bouillon de légumes (maison, ou du commerce)
- 2 tasses de pain au levain légèrement rassi, en cubes
- Herbes salées
- Poivre du moulin
- Persil frais haché
- Parmesan râpé


Modus:
  • Préchauffer le four à 425 degrés. Déposer le pain dans un grand bol et l'arroser d'environ deux cuillères à soupe d'huile d'olive. Saler et poivrer au goût puis touiller avec les mains pour bien enrober les cubes de pain. Déposer sur une plaque à biscuit et cuire jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés et croustillants. Retirer du four et réserver.
  • Pendant ce temps, dans une grande casserole, faire sauter l'oignon et le fenouil dans un peu d'huile d'olive et cuire jusqu'à ce que les légumes soient translucides. Ajouter les carottes et le céleri, touiller et cuire environ 5 à 7 minutes, jusqu'à ce que les légumes aient amollis.
  • Ajouter les tomates, le vinaigre balsamique, les herbes séchées, le sel et le poivre et goûter pour rectifier l'assaisonnement. Couvrir du bouillon de légumes et porter à ébullition. Cuire environ 25 minutes où jusqu'à ce que les légumes soient à point.
  • Environ cinq minutes avant la fin de la cuisson des légumes, incorporer les pois chiches pour les réchauffer. Parsemer le chaudron de persil frais et mélanger.
  • Servir la soupe dans une assiette creuse et garnir d'une bonne poignée de croûtons chauds. Parsemer de parmesan râpé (ou d'une cuillère de ricotta, pourquoi pas ?).

dimanche 23 octobre 2011

Risotto à la citrouille, aux champignons shiitake et à la sauge croustillante


Le titre de cette recette dit à peu près tout ce qu'il y a d'important à savoir sur celle-ci: un plat automnal, réconfortant, boisé, un brin sauvage, parfait en cette semaine où la citrouille sera abondante sur les étals. J'ai utilisé un mélange de champignons shiitake et de champignons cremini pour avoir plus de champignons, mais si vous avez à votre disposition toutes sortes de champignons sauvages, n'hésitez pas à les utiliser. En fin de cuisson, la citrouille achève de donner de la texture au risotto et de parfaire son onctuosité. Une merveilleuse façon de mettre le potiron à l'honneur, et un met délicat pour fêter Halloween. À vos chaudrons !

Ce qu'il vous faut:

- 9 à 12 feuilles de sauge entière (3 par personnes)
- 4 cuillères à soupe d'huile d'olive

- 2 échalotes grises, finement hachées
- 5-6 feuilles de sauge, finement émincées
- 1 tasse de riz arborio ou vialone carnaroli
- 1/2 tasse de vin blanc sec
- 4 tasses de bouillon de légumes ou de champignons, maintenu chaud
- 3/4 de tasse de pecorino romano, râpé
- 3/4 de tasse de purée de citrouille, maison ou du commerce

- 1 casseau de champignons shiitake, les pieds enlevés, tranchés
- 1 casseau de champignons cremini, tranchés


Modus:
  • Dans une grande poêle, faire chauffer les quatre cuillères à soupe d'huile d'olive. Faire frire la sauge jusqu'à ce que les feuilles soient croustillantes, environ une quinzaine de secondes. Déposer sur du papier absorbant et réserver.
  • Dans une grande casserole, verser la moitié de l'huile qui a servi à frire la sauge et ajouter une noix de beurre. Chauffer à feu moyen-vif et faire tomber l'échalote jusqu'à ce qu'elle soit translucide. Ajouter la sauge et le riz, cuire encore une minute, puis déglacer avec le vin.
  • Remuer le riz jusqu'à ce que le vin soit presque absorbé. Ajouter le bouillon, louche par louche, en remuant sans arrêt. Goûter souvent: le risotto est prêt lorsque le riz est tendre mais qu'il demeure ferme sous la dent.
  • Pendant ce temps, remettre la poêle ayant servi à frire la sauge sur le feu et conservant le reste de l'huile dedans. Chauffer à feu moyen-vif et faire sauter les champignons, sans remuer durant les premières minutes pour bien les colorer. Cuire jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés puis retirer du feu. Réserver.
  • Lorsque le risotto est cuit, incorporer la poêlée de champignons, la purée de citrouille et le pecorino romano. Touiller jusqu'à ce que le riz soit bien enrobé.
  • Servir dans des assiettes creuses maintenues chaudes et garnir de trois feuilles de sauge frite.

mercredi 19 octobre 2011

Bibliothèque gourmande: Marché Jean-Talon - Recettes et portraits


J'ai eu le plaisir de recevoir le livre Marché Jean-Talon - Recettes et portraits des éditions Cardinal parce que je ne pouvais pas me rendre au lancement qui était organisé... au marché Jean-Talon, évidemment ! Quand je l'ai reçu, je l'ai immédiatement feuilleté parce que c'est exactement le genre de gros livre volumineux que j'aime lire pour relaxer le vendredi soir, après ma semaine de travail. Susan Semenak, l'auteure, a fait un travail remarquable pour rendre tangible l'atmosphère du marché Jean-Talon: en plus des recettes annoncées par le titre, des portraits des artisans du marché nous permettent de faire incursion dans la machine bien rodée qui est l'envers du marché. Les photos exceptionnelles qui illustrent le livre achèvent ce portrait détaillé du plus grand marché en Amérique du Nord.

Ce qui m'a frappée lorsque j'ai lu le livre la première fois, c'est la simplicité des recettes présentées, ce qui ne les empêche toutefois pas d'être somptueuses. J'ai eu un coup de cœur immédiat pour le magret de canard au sirop d'érable et à la sauce soja, les beignets de maïs et leur mayonnaise au chipotle, la pizza-dessert aux fraises, au mascarpone et au chocolat, la salade de fleurs de courgettes à la buratta, le poulet portugais, les fusillis au chou-fleur rôti... Bref, pour BEAUCOUP de recettes. Un des aspects qui me plaît beaucoup du livre, outre son papier mat à gros grain qui me rappelle les livres de Jamie Oliver pour lesquels j'ai toujours eu un faible, c'est le fait que les recettes soient organisées par saison. C'est logique quand on parle d'une cuisine locale comme celle de la cuisine du marché, mais pour moi, c'est aussi la meilleure façon de penser l'organisation de nos menus de façon à mettre en valeur les produits d'ici.

Les portraits, quant à eux, nous permettent de mieux connaître les gens que nous croisons tous les jours au marché, ceux que chaque année nous allons voir pour nos fines herbes, nos tomates, nos huîtres... Pour moi, c'est comme si j'avais un tête-à-tête privilégié avec de vieilles connaissances avec qui je n'avais jamais eu le temps de discuter pour vrai. Comme si tous les gens de mon quotidien devenait soudainement des vedettes. J'étais presque déçu de ne pas voir mon ami Julien aux côtés du Capitaine à qui j'achète mes oeufs !

Points forts: Recettes variées et superbement illustrées. Je verrais très bien ce livre être offert en cadeau à des Européens en visite ici et qui voudraient garder un souvenir de notre gastronomie. C'est un très beau livre de table à café, à laisser traîner pendant qu'on s'affaire encore à la cuisine: discussion gourmande assurée ! Pour tous les amateurs de cuisine locale et les accros du marché Jean-Talon, c'est aussi une excellente idée-cadeau. La facture du livre est très soignée et l'objet en lui-même, très résistant. Ça fait du bien d'avoir un produit d'une telle qualité.

Bémols: Pour les gens qui aiment lire des livres au lit (comme moi), le format du livre est peut-être un frein. Les portraits et les photos occupent une grande partie du livre, il y a donc moins de recettes que ce à quoi on pourrait s'attendre d'un tel volume. Certaines recettes un peu trop simples auraient pu être écartées pour des idées un peu plus gastronomiques (je pense aux radis marinés ou à la compote de rhubarbe, par exemple).

Marché Jean-Talon - Recettes et portraits
Susan Semenak
Les Éditions Cardinal
Prix de détail suggéré: 40$

mardi 18 octobre 2011

Chips au sable d'olives noires et poivre


Cette recette, c'est l'occasion d'une véritable expérimentation dans le domaine des "harmonies moléculaires", la science du goût qui remplace aujourd'hui ce que nous appelions avant "les accords mets et vins". La recette provient de Papilles pour tous - Recettes d'automne, le nouvel opus culinaire signé François Chartier et Stéphane Modat paru plus tôt cet automne. Le concept d'apéro moléculaire est intéressant en soi: l'apéro, c'est souvent l'occasion de se concentrer un peu plus sur le boire, et ici, en le mariant avec une recette minimaliste, on se donne la chance de vraiment "chercher" le profil de saveurs qui se dégage de la combinaison du vin et de la nourriture. François Chartier insiste sur le fait que l'olive noire se combine impérativement avec un vin de type Shiraz. Nous avons choisi un vin australien, The Lackey, qui ne s'est pas avéré si brillant que ça. Si vous avez le budget, allez-y pour un Shiraz de grande qualité, comme un Penfolds ou un Dead Arm. Tant qu'à se concentrer, aussi bien se concentrer sur quelque chose qui en vaut la peine ! ;)

Une note, aussi: ceci n'est pas une recette écologique. J'ai eu besoin de la moitié d'un rouleau d'essuie-tout pour achever une texture correcte pour mon sable d'olive noire, et je pense que j'aurais pu l'éponger encore. Quand même, ne culpabilisez pas trop: la quantité de sable obtenue est largement suffisante pour faire la recette de croustilles quatre fois. À moins que vous ne l'utilisiez pour de la morue parfumé aux olives et au citron, ou pour des brochettes d'agneau !


Ce qu'il vous faut:

- 500 grammes d'olives noires séchées au soleil dénoyautées (sèches, on ne veut pas plus d'huile !)
- 1/2 tasse d'huile d'olive
- 1 cuillère à soupe de poivre en grains

- 1 sac de croustilles ondulées de bonne qualité


Modus:
  • Préchauffer le four à 250 degrés.
  • Pour préparer le sable d'olive noir au poivre, déposer d'abord les olives dans une casserole et recouvrir d'eau. Chauffer à forte intensité (comme pour porter à ébullition), mais retirer du feu dès que l'eau frémit. Égoutter et laisser tiédir.
  • Déposer les olives sur des plaques à biscuits chemisées de papier parchemin et cuire dans le four durant 2h, jusqu'à ce qu'elles soient complètement sèches. Après deux heures, éteindre le feu et laisser dans le four, la porte fermée, durant encore une heure.
  • Mettre les olives dans le bol du mélangeur et ajouter le poivre. Couvrir de l'huile d'olive. Mixer jusqu'à l'obtention d'un liquide noir très onctueux. Si vous frottez le liquide entre vos doigts, il ressemblera à du sable.
  • Chemiser un tamis d'un filtre à café de manière à en couvrir toute la surface. Verser la pulpe d'olives noires dans le tamis et laisser s'égoutter toute une nuit. Vous pourrez ensuite récupérer l'huile obtenue pour l'utiliser en cuisine.
  • Le marc d'olives noires subsistant est encore gorgé d'huile: il faut l'égoutter avec du papier absorbant. Le processus est assez long. J'ai procédé en l'étalant d'abord sur le papier en pressant avec mes doigts. Il faut changer les essuies-tout chaque fois qu'elles se gorgent d'huile, donc très souvent. À la fin, je formais une boule avec le marc d'olives et je pressais pour faire sortir le plus d'huile possible. Quand le marc est plus sec, l'étaler sur d'autres feuilles de papier absorbant et "rouler" les grains de sable pour achever de l'assécher. La texture finale ressemblera à ceci.
  • Lorsque le sable est prêt, le mettre dans un contenant hermétique et le déposer au réfrigérateur.
  • Pour la préparation des croustilles: préchauffer le four à 250 degrés et étaler les croustilles sur deux plaques à cuisson. Conserver le sac.
  • Chauffer les croustilles durant 12 à 15 minutes, jusqu'à ce que l'huile suinte sur les croustilles. Lorsqu'elles sont luisantes, remettre les croustilles (une plaque à la fois) dans le sac et saupoudrer de sable d'olives noires (environ 2 cuillères à soupe par plaque de croustilles, 1/4 de tasse de sable en tout). Remuer délicatement pour que le sable adhère sur les chips. Déposer dans un plat de service et recommencer avec la deuxième plaque.
  • Servir immédiatement avec un shiraz bien corsé.

mercredi 12 octobre 2011

Pâtes et légumineuses à la mexicaine




Ah la la, beau coup que cette recette où tout cuit en une seule casserole ! J'avais déjà fait des pâtes de style tacos, avec du sans-viande haché, mais je trouve celle-ci plus savoureuse et plus simple. En prime, elle est exclusivement à base de légumineuses, donc beaucoup plus économique. J'ai adoré la texture crémeuse des pâtes et le bon goût de cumin. Avec juste un peu de crème sûre sur le dessus, et une bonne poignée d'oignons verts, le contraste entre la fraîcheur et le piquant est super intéressant. À essayer un soir de semaine, c'est une recette qui plaira vraiment à toute la famille !

Ce qu'il vous faut:

- 1 oignon, haché
- 1 poivron vert, taillé en dés
- 1 poivron rouge, taillé en dés
- 1 boîte de tomates cerises (14 onces)
- 1/2 boîte de tomates Aylmer de type Accent, au piment rouge
- 1 sachet d'épices à tacos
- 2 1/2 tasse d'eau ou de bouillon légèrement salé
- 1 boîte de rotini ou de fusilli de type "Smart"
- 1 boîte de haricots noirs, rincés et égouttés
- 1 boîte de haricots rouges, rincés et égouttés
- 1 tasse de cheddar allégé, râpé
- 1/2 tasse de rondelles de piment jalapeno marinés
- 1 pincée de cumin
- Tabasco
- Poivre


Modus:




  • Dans un grand chaudron, faire chauffer environ une cuillère à soupe d'huile d'olive et y faire tomber l'oignon et les deux sortes de poivrons. Cuire en remuant durant environ une minute.


  • Incorporer les tomates cerises, les tomates Accent, l'eau ou le bouillon et le sachet d'assaisonnement à tacos. Touiller pour mélanger et ajouter les rotini. Porter à ébullition puis baisser à feu doux. Couvrir et cuire en mélangeant souvent durant environ 8 minutes où jusqu'à ce que les pâtes aient absorbé le liquide et soient à point. Rectifier l'assaisonnement avec du cumin, du tabasco et du poivre au besoin.


  • Retirer la casserole du feu et ajouter les deux sortes de haricots. Mélanger pour réchauffer, puis ajouter le cheddar et touiller jusqu'à ce qu'il soit fondu et que le mélange soit homogène.


  • Servir dans des bols chauds et garnir d'un peu de crème sûre et d'oignons verts.

lundi 10 octobre 2011

Bibliothèque gourmande: Crudessence


Ma relation avec le livre de recettes de Crudessence a drôlement commencé. D'abord, j'ai assisté à un atelier d'initiation à l'alimentation vivante avec mon amie Audrey et son mari, Félix, un beau vendredi soir de septembre. L'atelier en lui-même, quoique donné par des personnes vraiment sympathiques, nous avait laissées (je nous conjugue au féminin, mais je pense que le qualificatif qui suit convient aussi parfaitement à Félix) relativement perplexes. Je pense que ce ne serait pas exagéré que de dire que nous n'adhérons pas du tout à certains préceptes à la base de l'alimentation vivante, et certains des exemples utilisés durant l'atelier nous avait vraiment éberluées ("Moi !? Trop gênée pour tirer le lait d'une vache si j'ai faim !?! Voyons donc !").

Mais l'atelier s'est achevé sur une évocation du tout nouveau livre de recettes de Crudessence (Crudessence: Plus de 180 recettes crues, croquants et craquantes) qui a tout de suite piqué ma curiosité, en bonne maniaque de livres de recettes que je suis. Audrey et moi l'avons feuilleté sur place, et je pense que je suis immédiatement tombée en amour avec les images colorées et pleines de vitalité qui accompagnaient les recettes. Et aussi, peut-être, avec les recettes de desserts, particulièrement élaborées mais ô combien alléchantes. Bref, j'ai immédiatement chargé Audrey (magasineuse professionnelle s'il en est une) de l'acheter pour moi dès qu'elle le verrait en spécial quelque part, ce qu'elle a fait la semaine dernière. Je me suis donc retrouvée à la maison avec mon livre de recettes crues, et je me suis empressée de le lire d'une couverture à l'autre (ce qui m'a quand même pris trois jours, considérant le niveau de fatigue qui m'habite ces jours-ci).

Je dirais que le livre est super intéressant, même pour une fille comme moi qui ne sera jamais crudivore. Même si certaines recettes demandent un équipement particulier, il y en a un très grand nombre qui sont accessibles. Moi qui a-do-re la soupe tonkinoise (vous le savez depuis le temps), j'ai été immédiatement tentée par la recette de soupe tonkinoise à base de vermicelles de courgettes (c'est celle que vous voyez sur la couverture !). Et aussi par la recette de pad thaï cru. Et par la salade pleine de soleil avec un confit de figues super appétissant. Et par le bacon d'aubergines. Bref, par plein de choses qui m'ont semblées splendides et savoureuses. Il faut dire que le livre a un petit quelque chose de spécial qui donne l'impression que tout, tout, tout est bon. Je pense que le secret réside dans le design hyper lumineux et aéré et dans les marches à suivre simples. Les deux conjugués donnent un résultat très léché et très appétissant. Je pense que le mérite du livre de Crudessence, à l'image de leurs restaurants, c'est de ratisser très large dans le répertoire culinaire: les recettes de pâté chinois côtoient ici les sushis, les rouleaux de printemps, la lasagne et les spaghettis de courgettes au pesto. Il y en a pour tous les goûts !

J'ai été tellement impressionnée par le livre que j'ai décidé de me mettre au défi et de faire une journée crue quelque part dans le mois d'Octobre. Je vous en donnerai des nouvelles ! :)

Points forts: une grande variété de recettes allant des boissons aux desserts en passant par les entrées, les repas principaux et les collations. Les recettes sont superbement illustrées et relativement simples, malgré qu'elles demandent parfois un équipement spécialisé. La variété des saveurs et la diversité des cuisines mises en valeur offrent une grande variété de choix. Le livre donne envie d'explorer un type de cuisine relativement méconnu.

Bémols: Certaines recettes, notamment celles qui nécessitent un déshydrateur, sont beaucoup moins accessibles. Certains textes qui expliquent les principes du crudivorisme me semblent un peu "prêchi-prêcha", un côté dans lequel j'embarque moins. Finalement, certaines quantités me semblent un peu aléatoires (une cuillère à soupe de crumesan pour garnir un plat de lasagne au complet ? 10 rondelles de bananes pour décorer une tarte alors qu'il y en a une trentaine sur la photo ?). Rien de dramatique, il y aurait peut-être juste un peu de travail à faire au niveau de la standardisation des recettes.

Crudessence: plus de 180 recettes crues, croquantes et craquantes

David Côté et Mathieu Gallant
Éditions de l'homme
Prix de détail suggéré: 34.95$

PS: J'ai emprunté la photo du livre au site de Renaud-Bray.com, alors je les compense moralement en vous mettant le lien vers leur page web. Comme si vous ne connaissiez pas leur site, t'sais. ;)

Coupe glacée "pas si pire" au chocolat et aux noisettes


Cette recette ne porte pas son nom à cause de son goût qui est, au contraire de pas si pire, quelque chose comme excellent. Non, non ! C'est plutôt le mot qui est sorti le plus souvent de notre bouche lorsque je les préparais hier. D'abord, ce fut: "Ohhhh, c'est pas si pire einh, la valeur nutritionnelle du yogourt glacé, einh ?". Puis: "Ohhhh, c'est pas si pire le crumble au chocolat et aux noisettes, y'a juste un peu de chocolat". Et finalement: "Ohhhh, c'est santé dans le fond, ce serait pas si pire de rajouter juste une p'tite cuillère de nutella sur le dessus, non ?".

Et c'est ainsi que sont nées les coupes glacées "pas si pire". Elles peuvent facilement se transformer en coupes glacées "encore mieux" si on omet le nutella. ;)

J'ai pris la recette de crumble choco-noisettes sur le blogue de mon amie Audrey, Gym et vitamine, un blogue où elle parle d'entraînement et où elle donne plein de recettes adaptées pour les gens qui s'entraînent. Elle-même l'avait empruntée à Jamie Oliver et à son livre Meals in minutes. La seule chose que j'ai fait, c'est de changer les amandes pour des noisettes. Super bon !! :)

Ce qu'il vous faut:

- Environ 1/2 tasse de yogourt glacé par personne (2 boules de grosseur raisonnables)
- 2 cuillères à soupe de nutella

- 2 cuillères à soupe de grains de café de type expresso
- 1/2 tasse de noisettes légèrement grillées
- 1/2 tasse de pépites de chocolat noir

Modus:
  • Dans le robot culinaire, déposer les noisettes, les grains de café et le chocolat. Mouliner par pulsion jusqu'à l'obtention d'un crumble de texture granuleuse.
  • Dans une coupe à dessert, déposer le yogourt glacé. Saupoudrer d'une cuillère à soupe de garniture choco-noisettes.
  • Garnir d'une cuillère à soupe de nutella et d'encore un peu de garniture choco-noisettes.

Flétan au cari rouge


Je ne sais pas trop comment c'est arrivé, ni quand exactement, mais dans les dernières semaines, j'ai décidé que Chéri et moi allions manger plus de poisson. Je pense qu'il y a peut-être un petit lien avec le fait que je sois allée chez mes grands-parents et que j'aie pu faire découvrir à Chéri les merveilles des poissonneries sur le bord du fleuve et du poisson fumé tellement frais qu'il fond dans la bouche. Ou bien avec le fait que j'aie besoin de me refaire une santé avant la saison des otites (vous pouvez rire), et que le poisson, c'est plein de bons nutriments. En même temps, je négligeais souvent d'inclure du poisson dans mon menu sous prétexte que je n'ai pas trop d'idées pour l'apprêter, mais c'est une défaite: comme pour le reste, si je voulais vraiment en trouver, j'en trouverais. Et comme de fait: une fois ma résolution prise, je me suis mise à en trouver, des idées. Celle-ci, je l'ai empruntée à Josée di Stasio et je l'ai patenté à ma façon, à nos goûts à nous. Les photos sont un peu douteuses (le mariage de couleur entre les vermicelles de carottes et le cari rouge n'est pas si heureux), mais les saveurs étaient explosives !



Ce qu'il vous faut:

- 2 filets de flétan d'environ 200g chacun
- 4 à 6 tranches de gingembre + 1 cuillère à soupe de gingembre râpé
- 3 oignons verts, finement émincés
- 1 lime, tranchée, le jus exprimé
- 2 cuillères à soupe de cari rouge
- 1/2 tasse de lait de coco léger
- 1 cuillère à thé de sauce soja pâle
- 1 cuillère à thé de sambal oelek
- 1 filet d'huile de sésame
- Poivre du moulin
- Sel


Modus:
  • Préchauffer le four à 375 degrés.
  • Dans un plat allant au four ou une papillote en silicone, déposer les tranches de lime et de gingembre.
  • Éponger les filets de flétan et saler et poivrer au goût.
  • Mélanger le lait de coco, cari rouge, le jus de lime, la sauce soja, le sambal et l'huile de sésame.
  • Badigeonner le dessous des filets d'une couche épaisse de sauce et déposez-les sur les tranches de lime et de gingembre. Verser le reste de la sauce sur les filets et couvrir de gingembre haché et d'oignons verts émincés.
  • Couvrir et cuire 15 minutes, jusqu'à ce que le poisson se défasse facilement à la fourchette.
  • Servir avec du riz basmati brun ou des nouilles soba et de bons légumes frais.

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